Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
Les deux révisions précédentes Révision précédente | Prochaine révision Les deux révisions suivantes | ||
mais_c_est_un_livre_que_je_voulais_faire [2016/02/03 17:18] annick |
mais_c_est_un_livre_que_je_voulais_faire [2016/02/03 17:21] annick [2 février 2016] |
||
---|---|---|---|
Ligne 51: | Ligne 51: | ||
==== 2 février 2016 ==== | ==== 2 février 2016 ==== | ||
- | === note xx: Oups ! === | + | === note 03: déblocage === |
<note wiki>Hier soir. Petite discussion entre amis. Mais pourquoi donc refuser une « version numérique » du livre ? Pourquoi cette radicalité ? Pourquoi cet interdit ? Ça me trouble. Et le lendemain matin vient la libération (un début, disons). | <note wiki>Hier soir. Petite discussion entre amis. Mais pourquoi donc refuser une « version numérique » du livre ? Pourquoi cette radicalité ? Pourquoi cet interdit ? Ça me trouble. Et le lendemain matin vient la libération (un début, disons). | ||
+ | |||
+ | |||
Ma pratique de la lecture du tapuscrit sur écran. Avant la publication. | Ma pratique de la lecture du tapuscrit sur écran. Avant la publication. | ||
- | I | + | |
+ | |||
+ | I\\ | ||
Dans la lecture d'un texte sur écran on ne peut s'empêcher de faire usage de la fonction Recherche proposée par l'ordinateur. Si simple, si utile d'aller chercher un nom d'auteur, un titre de film ou de revue. On va chercher de l'info — pas de mal à ça. Mais pour les chercher il faut déjà les connaître. Sauf que dans le projet du livre il y a la démarche (démarche éthique ?) toute rossellinienne de mettre tout le monde à égalité , connu ou inconnu : ce qui importe, c'est la rencontre dans ma lecture des revues avec des propos qui me remuent. Quel qu'en soit l'énonciateur. La maquette a tenu compte de cette position. | Dans la lecture d'un texte sur écran on ne peut s'empêcher de faire usage de la fonction Recherche proposée par l'ordinateur. Si simple, si utile d'aller chercher un nom d'auteur, un titre de film ou de revue. On va chercher de l'info — pas de mal à ça. Mais pour les chercher il faut déjà les connaître. Sauf que dans le projet du livre il y a la démarche (démarche éthique ?) toute rossellinienne de mettre tout le monde à égalité , connu ou inconnu : ce qui importe, c'est la rencontre dans ma lecture des revues avec des propos qui me remuent. Quel qu'en soit l'énonciateur. La maquette a tenu compte de cette position. | ||
Je me souviens de la remarque du premier directeur de collection à qui j'avais proposé le livre : « Mais qui se souvient de Yves Yersin ? ». Au hasard de son feuilletage il était tombé sur un fragment d'entretien avec ce cinéaste suisse. Message reçu cinq sur cinq : pour mon interlocuteur la matière du livre était à trouver dans le top 50 des cinéastes de l'histoire du cinéma. Fétichisme. Cinéphilie oblige. Ce n'était pas très bien parti… Rebelote avec un second contact et là on se déplaçait de la cinéphilie vers la question du savoir, en général : « Tout ça, je connais déjà. Revenez me voir quand il y aura des choses que je ne connais pas » (pas dit comme ça, mais c'est ce que cela voulait dire). Cette fois-ci, c'était (presque) un peu plus grave : on touchait le fantasme du Tout savoir. de ce côté-là aussi, c'était mal parti. Je savais déjà (sans l'avoir formulé explicitement) que mon projet ne relevait pas d'un tout ou d'une Totalité (à préciser). Il y aurait, au finish, d'autres enjeux, même si je ne savais pas (encore) lesquels. | Je me souviens de la remarque du premier directeur de collection à qui j'avais proposé le livre : « Mais qui se souvient de Yves Yersin ? ». Au hasard de son feuilletage il était tombé sur un fragment d'entretien avec ce cinéaste suisse. Message reçu cinq sur cinq : pour mon interlocuteur la matière du livre était à trouver dans le top 50 des cinéastes de l'histoire du cinéma. Fétichisme. Cinéphilie oblige. Ce n'était pas très bien parti… Rebelote avec un second contact et là on se déplaçait de la cinéphilie vers la question du savoir, en général : « Tout ça, je connais déjà. Revenez me voir quand il y aura des choses que je ne connais pas » (pas dit comme ça, mais c'est ce que cela voulait dire). Cette fois-ci, c'était (presque) un peu plus grave : on touchait le fantasme du Tout savoir. de ce côté-là aussi, c'était mal parti. Je savais déjà (sans l'avoir formulé explicitement) que mon projet ne relevait pas d'un tout ou d'une Totalité (à préciser). Il y aurait, au finish, d'autres enjeux, même si je ne savais pas (encore) lesquels. |