mais_c_est_un_livre_que_je_voulais_faire

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annick
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 (Ce cours est donc disponible intégralement sur le site du [[https://​sites.google.com/​site/​centredetudespathoanalytiques/​home|Centre d'​études patho-analytiques]]. Il a été également édité par la revue [[http://​revue-institutions.com/​fiche-hs02.html|Institutions]] (erreurs de transcription:​ en cas de doute, toujours vérifier dans le pdf du Centre ).</​note>​ (Ce cours est donc disponible intégralement sur le site du [[https://​sites.google.com/​site/​centredetudespathoanalytiques/​home|Centre d'​études patho-analytiques]]. Il a été également édité par la revue [[http://​revue-institutions.com/​fiche-hs02.html|Institutions]] (erreurs de transcription:​ en cas de doute, toujours vérifier dans le pdf du Centre ).</​note>​
  
-==== 2 février 2016 ==== +==== 21 novembre 2014 ==== 
-=== note xxOups ! ​===+=== note 03déblocage ​===
  
 <note wiki>​Hier soir. Petite discussion entre amis. Mais pourquoi donc refuser une « version numérique » du livre ? Pourquoi cette radicalité ?​ Pourquoi cet interdit ? Ça me trouble. Et le lendemain matin vient la libération (un début, disons). <note wiki>​Hier soir. Petite discussion entre amis. Mais pourquoi donc refuser une « version numérique » du livre ? Pourquoi cette radicalité ?​ Pourquoi cet interdit ? Ça me trouble. Et le lendemain matin vient la libération (un début, disons).
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 Ma pratique de la lecture du tapuscrit sur écran. Avant la publication. Ma pratique de la lecture du tapuscrit sur écran. Avant la publication.
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 +I\\ 
 +Dans la lecture d'un texte sur écran on ne peut s'​empêcher de faire usage de la fonction //​Recherche//​ proposée par l'​ordinateur. Si simple, si utile d'​aller chercher un nom d'​auteur,​ un titre de film ou de revue. On va chercher de l'info — pas de mal à ça. Mais pour la chercher il faut déjà la connaître. Sauf que dans le projet du livre il y a la démarche (démarche éthique ?) toute rossellinnienne de mettre tout le monde à égalité, connu ou inconnu : ce qui importe, c'est la rencontre dans ma lecture des revues avec des propos qui me remuent. Quel qu'en soit l'​énonciateur. La maquette a tenu compte de cette position.\\ ​
 +Je me souviens de la remarque du premier directeur de collection à qui j'​avais proposé le livre : « Mais qui se souvient de Yves Yersin ? ». Au hasard de son feuilletage il était tombé sur un fragment d'​entretien avec ce cinéaste suisse. Message reçu cinq sur cinq : pour mon interlocuteur la matière du livre était à trouver dans le top 50 des cinéastes de l'​histoire du cinéma. Fétichisme. Cinéphilie oblige. Ce n'​était pas très bien parti… Rebelote avec un second contact et là on se déplaçait de la cinéphilie vers la question du savoir, en général : « Tout ça, je connais déjà. Revenez me voir quand il y aura des choses que je ne connais pas. » (pas dit comme ça, mais c'est ce que cela voulait dire). Cette fois-ci, c'​était (presque) un peu plus grave : on touchait le fantasme du //Tout savoir//. de ce côté-là aussi, c'​était mal parti. Je savais déjà (sans l'​avoir formulé explicitement) que mon projet ne relevait pas d'un tout ou d'une Totalité (à préciser). Il y aurait, au finish, d'​autres enjeux, même si je ne savais pas (encore) lesquels.\\ ​
 +Qu'en serait-il du rapport à la lecture sur des écrans de différentes tailles (smartphone,​ tablette, ordinateur couplé avec petit ou grand écran) ?\\ 
 +C'est là qu'il est bon de se souvenir que l'​unité de la maquette de //​Passage…//​ n'​est pas, ainsi qu'il est d'​usage pour un livre de textes, la page mais la double-page (comme un livre d'​images,​ donc). Le ruban commence sur une page paire et non sur une page impaire. Pour l'​instant je n'ai reçu aucune remarque sur cette transgression. Ce serait bien de relire la [[http://​www.ouvrirlecinema.org/​ansedonia/​extraits.html|correspondance avec le graphiste]].\\ ​
 +Le blanc entre les fragments a été travaillé de manière à assurer l'​autonomie (donc rupture, discontinuité) dudit fragment — sans rupture de continuité à l'​intérieur du ruban. Paradoxe. Rappelons que le livre est composé d'un seul corps. Pas de chapitres, pas de pages blanches pour isoler des parties. Quid de ce ruban avec une lecture-écran ?\\ 
 +Il faudra certainement un jour inventer une version numérique du projet autre que le livre, mais cela ne peut être une simple copie de cet ensemble de signes qu'​est //​Passage du cinéma, 4992//.
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 +II\\ 
 +Etant donné l'​usage du fragment (avec les renvois fléchés au bas de nombre d'​entre eux), on pense immédiatement à la pratique de l'​hyperlien. Arrive très vite le principe de base de données. Mais quelle pertinence accorder à une base de données qui ne serait pas actualisée en permanence ? Qui, dès le départ, renoncerait au Tout ?​\\ ​
 +Mettre en avant l'​usage de l'​hyperlien cela favorise, à coup sûr, l'​aspect « informationnel » du contenu. Ce serait alors comme si pour un film ou un roman on ne s'​intéresserait qu'à l'​histoire ou au scénario (on peut le faire, et ça se fait), sans prendre en considération le style, les modalités du récit, du montage (le choix des phrases ou des plans, l'​ordre,​ le cut //​in//​ ou //​out//​).\\ ​
 +Ce que j'ai (naïvement) découvert en cours de route, c'est l'​importance de la forme dans l'​élaboration du sens — et pas seulement de la signification. Mon rôle (dans mes fonctions d'​auteur-monteur-plasticien et d'​éditeur) est d'​empêcher que cette part du travail pas encore mise en évidence ne soit écrasée par la force massive du pouvoir de l'​informationnel et de l'​historique du projet. Que l'​immense cadeau de [[http://​ouvrirlecinema.org/​ansedonia/​fichiers/​adieuaulangage_dp.pdf|Godard]] ne devienne un cadeau empoisonné si je cédais à la seule satisfaction narcissique et si je ne voyais pas aussi dans son geste généreux une invitation à ne pas en rester là.\\ ​
 +Ce serait bien d'​arriver à trouver un jour la bonne forme pour une version numérique qui soit dans un rapport analogue à celui qui met en relation la version livre avec les [[http://​ouvrirlecinema.org/​ansedonia/​versions.html|Versions]] Totem,​ Chiffrée,​ Filmée.
 +VERSION. PASSAGE. TRANSFERT. TRADUCTION. INTERPRÉTATION.\\ ​
 +Paradoxalement,​ une //​Version étrangère//​ pourrait émerger du fait de l'​impossibilité d'une traduction classique mot à mot du ruban. //​Passage du cinéma, 4992//​ considéré comme une « Gestaltung »,​ une forme en formation, dynamique, exigerait une traduction « poétique ». Trop long, trop cher. Des formes mineures sont peut-être à inventer.\\ ​
 +Ce serait peut-être bien d'​aller relire [[passage_des_possibilites|Passage des possibilités]]. Une autre fois…\\ ​
 +(Modifié le 24/​11/​1014). Une des modifications est de taille !\\ 
 +VERSION. TRADUCTION. TRANSFERT. PASSAGE. TRANSVERSALITÉ\\ ​ devient\\ ​
 +VERSION. PASSAGE. TRANSFERT. TRADUCTION. INTERPRÉTATION.\\ ​
 +L'​ordre a donc changé et « Interprétation » occupe la place où se trouvait précédemment « Transversalité » (qui a disparu). La modification a également été répercutée dans la page des « Autres versions ». Une structure où l'on peut changer de place ! (à suivre)</​note>​
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 +==== 11 février 2015 ====
 +=== note 04: montage, matière, modelage ===
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 +<note wiki>En décembre dernier le livre a fait l'​objet de deux nouvelles critiques. L'une par  Vincent Amiel  (Positif) qui insiste sur la notion de montage — «  la grande idée du livre  » — d'où il résulterait «  un passionnant parcours  » de lecture. L'​autre,​ par  Jonathan Rosenbaum, critique américain bien connu des cinéphiles de l'​Hexagone,​ qui replace le livre dans ce qui est désigné comme un «  interactive,​ multimedia art project  » dont  Passage  serait le «  centerpiece  » — où j'​inviterais,​ selon Rosenbaum, les lecteurs [à] «  to make their own montages and do their own editing  ».
 +D'​emblée leur lecture m'a donné l'​impression de toucher du doigt, deux traditions, deux logiques pour organiser son propre discours, deux styles d'​écriture pour arriver éventuellement à des interprétations et/ou à des jugements. L'une, à laquelle je suis plus habituée, qui adopterait un enchaînement causal des idées. L'​autre,​ où l'on ne chercherait pas à expliquer ni à aboutir ou démontrer immédiatement tel ou tel jugement mais où les mots serviraient à construire comme une nouvelle matière laissant apparemment pour plus tard (au lecteur, notamment) l'​interprétation et le jugement.
 +Ma «  boîte à outils  » est bien pauvre pour y voir clair. Mais je sens bien que dans le mode de Rosenbaum se dessine une façon «  pragmatique  » de construire son discours, de raisonner. Démêler les fils de ma pensée, cela risque d'​être long car je ne sais pas trop de quels outils (notion, concept) faire usage. Je vais donc y aller à tâtons. Sans chercher à «  viser juste  » du premier coup.
 I I
-Dans la lecture d'un texte sur écran on ne peut s'​empêcher de faire usage de la fonction Recherche proposée par l'​ordinateur. Si simplesi utile d'aller chercher un nom d'auteur, ​un titre de film ou de revue. On va chercher de l'info — pas de mal à ça. Mais pour les chercher il faut déjà les connaître. Sauf que dans le projet ​du livre il y a la démarche (démarche éthique ?) toute rossellinienne de mettre tout le monde à égalité connu ou inconnu : ce qui importec'est la rencontre dans ma lecture des revues avec des propos qui me remuent. Quel qu'​en ​soit l'énonciateur. La maquette a tenu compte de cette position+Déjà, pour les francophones piètres anglophones comme moi, la distinction entre «  montage  » et «  editing  » peut devenir ​un casse-tête chinois (tout comme différencier «  to make  » et «  to do  » !)mais dans sa proposition ​d'articuler le livre au sein d'un projet ​multimedia interactif ​il me semble que Rosenbaum nous incite davantage à envisager ​le montage selon un agencement disonsspatialen plan, en carte, en surface, plutôt ​qu'​en ​une articulation temporelle, linéaire (à l'image, celui-ci, du «  passionnant parcours  » d'​Amiel)
-Je me souviens ​de la remarque du premier directeur ​de collection ​à qui j'avais proposé le livre : « Mais qui se souvient de Yves Yersin ? ». Au hasard de son feuilletage il était tombé sur un fragment ​d'entretien avec ce cinéaste suisse. Message reçu cinq sur cinq : pour mon interlocuteur la matière du livre était à trouver dans le top 50 des cinéastes de l'histoire ​du cinémaFétichisme. Cinéphilie oblige. Ce n'était pas très bien parti… Rebelote avec un second contact et là on se déplaçait de la cinéphilie vers la question du savoir, ​en général : « Tout çaje connais déjà. Revenez me voir quand il y aura des choses que je ne connais pas » (pas dit comme çamais c'​est ​ce que cela voulait ​dire). Cette fois-ci, c'​était ​(presqueun peu plus grave : on touchait ​le fantasme du Tout savoir. ​de ce côté-là aussi, c'était mal parti. Je savais déjà (sans l'avoir formulé explicitement) que mon projet ne relevait pas d'un tout ou d'une Totalité ​(à préciser). Il y auraitau finishd'autres enjeux, même si je ne savais pas (encorelesquels. +L'​image du  corps  du livre comme  ruban  continu/​discontinu relèverait aussi de cet aspect temporel du montage, tout comme la prise de position de  Godard  («  Le seul film à raconter l'histoire du cinéma  ​»)Que des lectures transversales soient possibles ne nous fait (ne nous ferait) pas forcément quitter le temporel-linéaire,​ tout comme d'ailleurs ​l'anachronisme  ​du montage. 
-Qu'en serait-il du rapport à la lecture sur des écrans ​de différentes tailles (smartphonetabletteordinateur couplé avec petit ou grand écran) ? +J'​en ​viens à penser que réclamerappeler, attendre une version «  numérique  ​» du livre, c'est-à-dire un e-book (copie conforme du contenu adaptée à la lecture sur écranrelèverait du temporel (façonchronos),​ poursuivant ainsi la marche sur le chemin déjà tracé ​de l'histoire des supports de l'écriture ​(à la suiteen continuationde l'ère du livre et de l'​imprimerie
-C'est là qu'​il ​est bon de se souvenir que l'unité de la maquette dePassage… n'​est pasainsi qu'il est d'usage pour un livre de textesla page mais la double-page (comme un livre d'​imagesdonc)Le rubancommence sur une page paire et non impairePour l'instant je n'ai reçu aucune remarque sur cette transgressionCe serait bien de relire lacorrespondance avec le graphiste. +Ici, il me faudrait revoir ​la question du terme même de mimesis etsurtoutde ses  traductions. 
-Le blanc entre ​les fragments a été travaillé ​de manière ​à assurer l'​autonomie (donc rupturediscontinuitédudit fragment — sans rupture ​de continuité à l'intérieur du rubanParadoxeRappelons ​que le livre est composé ​d'un seul corpsPas de chapitrespas de pages blanches ​pour isoler des parties. Quid de ce ruban avec une lecture-écran ? +Lorsqu'on s'interroge sur le copier-coller,​ sur la copie, sur la reproduction,​ on resterait, ​il me semble sur ce registre du  chronos. Et s'il demeure le seul registre pris en considération, qu'est-ce qui arrive  ? On cours le risque, entre autre, de se focaliser sur les procédés ​d'accumulation (pur quantitatif), ​de maîtrisede toute puissance  : tout contrôlerne rien perdre, ne rien oublierLe  Big Data  devenu fantasmeSous l'empire, l'emprise du classement par répertoire,​ de la structure figée en une accumulation de  cotes bibliographiques  pour y retrouver par un clic l'​information recherchéeOn a alors tendance à ne tenir compte que du contenu ​de cette information,​ de sa signification,​ indépendamment de son  contexte, de la  situation, dont le lecteur est partie prenanteLes bibliothèques, ​les répertoires,​ les  Big Data  sont bien sûr indispensables. Mais, mais… s'ils deviennent un modèle pour tout  ? 
-Il faudra certainement ​un jour inventer une version numérique ​du projetautre que le livre, mais cela ne peut être une simple copie de cet ensemble ​de signes qu'​est Passage ​du cinéma, ​4992.+Corollaire ​de cette inclination ​à accumulerrépertorier,​ contrôler, le tout couronné par une obsession de la perte (le sens de la mémoire perverti), s'​invite, ​sans crier gare, la prégnance de la propriété, ​de l'appropriation,​ version  économique  du narcissisme (Freud)Personne n'y échappe. 
 +Et voici que surviennent alors des questions telles que l'​originalité de l'​œuvre, ​le plagiat, le droit d'auteurUne école d'​art ​de StuttgartAkademie Schloss Solitude — qui vient d'​ailleurs ​de commander ​pour sa bibliothèque ​un exemplaire ​du livre — organise prochainement unejournée d'​études  sur ce thème. 
 +Immense montage ​de fragments méticuleusement référencés decoupures  ​de presse, elles-mêmes  citations  de paroles recueillies et transcrites,​  Passage ​du cinéma, ​4992  questionne à sa manière une problématique très actuelle, donc.
 II II
-Etant donné l'usage du fragment (avec les renvois au bas de nombre d'entre eux)on pense immédiatement ​à la pratique de l'hyperlienArrive très vite le principe de base de données. Mais quelle pertinence accorder à une base de données qui ne serait pas actualisée en permanence ? Qui, dès le départ, renoncerait au Tout ? +Quand il se pose la question :  Qu'est-ce que c'est ?Rosenbaum ne cherche pas à trouver le bon classement pour définir le livre (Amiel, lui, en passe par la négation : « Ce n'est pas un livre comme les autresIl se présente comme un dictionnaire ou une encyclopédie… »). Rosenbaum part de ce qu'il a concrètement sous les yeux : que contient ​le livre Et d'énumérer : page de titreremerciements,​ dédicaceintroduction,​ etc… Il finira par s'essayer (« Let me attempt ​») à ce qu'il nomme un  mini- montage  selon le « paraphrasing » et le « cataloguing » à partir ​des fragments composants deux entrées choisies au sein des 548 :  citationet  influence  ​— et repérant au passage un oubli de date dans la référence ​d'un des fragments ! 
-Mettre en avant l'usage de l'​hyperlien cela favoriseà coup sûrl'aspect ​« informationnel ​» du contenu. Ce serait comme si pour un film ou un roman on ne s'​intéresserait ​qu'à l'​histoire ou au scénario (on peut le faire, ​et ça se fait), sans prendre en considération ​le style, les modalités du récit, du montage (le choix des phrases ou des plans, l'​ordre,​ le cutin ou out). +Il rend compte ​d'un montage ​en produisant un nouveau montage. Il passe par le  faire, le « to make »Il met la main à la pâteil modèleil façonne (fictionne ?) selon sa propre lecture, singulièretout comme chacun des lecteurs invités face au livre [à] «  to make their own montages and do their own editing ». 
-Ce que j'ai (naïvement) découvert en cours de route, c'est l'​importance de la forme dans l'​élaboration du sens — et pas seulement ​de lasignification. Mon rôle (dans mes fonctions ​d'auteur-monteur-plasticien et d'éditeur) est d'​empêcher que cette part du travail pas encore mise en évidence ne soit écrasée ​par la force massive du pouvoir de l'​informationnel et de l'​historique du projetQue l'​immense cadeau de Godard ne devienne un cadeau empoisonné si je cédais à la seule satisfaction narcissique et si je ne voyais pas aussi dans son geste généreux une invitation ​à ne pas en rester là. +Au fondRosenbaummet en avant ​fonde  le discours qui structure sa critique sur la  fonction créatrice  de la lecture (inséparable de celui qui lit) ignorant un schéma linéaire de type : 1-réception; 2-production de sens
-Ce serait bien d'​arriver à trouver un jour la bonne forme pour une version numérique qui soit dans un rapport analogue à celui qui met en relation la version livre avec les Versions TotemChiffréeFilmée. +Avec cette manière (cette logique) ​d'aborder les choses, sous le signe de la part créatrice de chacun des  praticiens  du livre (la monteuse-scribe-plasticienne,​ le lecteur, le critiqueque deviennent les remarques sur la copie, la reproduction,​ le copier-coller, ​l'originalité ​de l'​œuvre,​ le plagiat, le droit d'​auteur,​ etc. ?</​note>​
-VERSION. PASSAGE. TRANSFERT. TRADUCTION. INTERPRÉTATION. +
-Paradoxalementune Version étrangère pourrait émerger du fait de l'​impossibilité d'une traduction classique mot à mot du rubanPassage du cinéma4992 considéré comme une Gestaltungune forme en formationdynamique, exigerait une traduction « poétique ». Trop long, trop cher. Des formes mineures sont peut-être à inventer+
-Ce serait peut-être bien d'aller relire Passage des possibilités. Une autre fois… +
-(Modifié ​le 24/​11/​1014). Une des modifications est de taille ! +
-VERSION. TRADUCTION. TRANSFERT. PASSAGE. TRANSVERSALITÉ devient +
-VERSION. PASSAGE. TRANSFERT. TRADUCTION. INTERPRÉTATION. +
-L'​ordre a donc changé et « Interprétation » occupe ​la place où se trouvait précédemment « Transversalité » (qui a disparu). La modification a également été répercutée dans la page des « Autres versions ». Une structure où l'on peut changer ​de place ! (à suivre)</​note>​+