« La notion de dépense », Georges Bataille

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Ces notes ne sont pas destinées à éviter au lecteur la rencontre avec le texte de Bataille. Au contraire ! Je les ai écrites pour accompagner ma lecture et je les mets en ligne en imagineant que ce travail en devenir pourra avoir quelque utilité (!!!). Elles seront donc périodiquement modifiées.

1. Insuffisance du principe de l'Utilité classique

Aborder toute question au sujet de la vie des sociétés humaines par le biais de l’utilité est voué à l’impasse. Rien ne peut définir ce qui est utile aux hommes. On peut tenter de s’en sortir en faisant appel, de manière injustifiée, à des principes, au-delà de l’utile et du plaisir, comme l’Honneur et le Devoir. Faire appel à l’Esprit « sert à masquer le désarroi intellectuel de quelques personnes qui refusent d’accepter un système fermé ».

Couramment, l’utilité, c’est l’utilité matérielle, qui a théoriquement pour but le plaisir (sous forme tempérée) au moyen de l’acquisition (ou production), de la conservation des biens, d’une part — de la reproduction et de la conservation des vies humaines d’autre part.

« Dans l’ensemble, n’importe quel jugement général sur l’activité sociale sous-entend le principe que tout effort particulier doit être réductible, pour être valable, aux nécessités fondamentales de la production et de la conservation. Le plaisir, qu’il s’agisse d’art, de débauche admise ou de jeu, est réduit en définitive, dans les représentations intellectuelles qui ont cours, à une concession, c’est-à-dire à un délassement dont le rôle serait subsidiaire. La part la plus appréciable de la vie est donnée comme la condition — parfois même comme la condition regrettable — de l’activité sociale productive. »

Pourtant, l’expérience personnelle d’un « homme juvénile capable de gaspiller et de détruire sans raison, dément chaque fois cette conception misérable » et il sera sans imaginer que la société peut elle aussi avoir « intérêt à des pertes considérables […] conformément à des besoins définis» qui provoqueront dépressions, crises et même « un certain état orgiaque ».

Tel le jeune fils ne pouvant dire au père « ce qui lui donne la fièvre », la société ne se reconnaît que « le droit d’acquérir, de conserver ou de consommer rationnellement mais elle exclut en principe la dépense improductive » qui pratiquement a lieu malgré tout.

« L’image d’un monde paisible » ne peut être pour l’homme, selon Bataille, « autre chose qu’une illusion commode ». Il n’est donc peut-être pas insurmontable d’entrevoir d’autres conceptions réglées sur des modes qui ne soient pas serviles (à l’image des rapports du fils au père).

Si l’on peut admettre « la nécessité historique d’images vagues et décevantes à l’usage de la majorité », Bataille refuse d’accepter les « conditions de misère » où elles sont formées, comme limite à la connaissance.

Bataille mesure la difficulté pour faire entendre une autre conception, « moins arbitraire » mais condamnée à rester « ésotérique ». Il dénonce ce qu’il nomme « une répulsion maladive » qui n’est rien d’autre que « la honte d’une génération où ce sont les révoltés qui ont peur du bruit de leur propre parole ». Il termine ainsi : « Il est donc impossible d’en tenir compte ».

Le lecteur est prévenu !

2. Le principe de la Perte

La perte comme principe, c’est celui de la dépense inconditionnelle, contraire au principe économique de la balance des comptes (acquisition/dépense) ; c’est, pour Bataille, le « seul rationnel au sens étroit du terme ».

L’activité humaine ne peut être réduite aux processus de production et d’acquisition.

Bataille va distinguer deux « parts » dans l’activité de consommation.

La première, condition fondamentale pour la production et la conservation de la vie, représente « les activités qui servent de moyen terme à la production ».

La seconde est représentée par les dépenses improductives auxquelles sont réservées le nom de dépense. C’est : « le luxe, les deuils, les guerres, les cultes, les constructions de monuments somptuaires, les jeux, les spectacles, les arts, l’activité sexuelle perverse (c’est-à-dire détournée de la finalité génitale) représentent autant d’activités qui, tout au moins dans les conditions primitives, ont leur fin en elles-mêmes ».
La perte doit y être « la plus grande possible » pour qu’elles prennent leur « véritable sens ».

Bataille propose quelques exemples, empruntés, dit-il, à l’expérience courante.
On va y retrouver à chaque fois, la question du sacrifice.

3. Production, Échange et Dépense improductive

Ici, Bataille cherche à établir les rapports qu’entretiennent la dépense, comme fonction sociale, avec celles de la production/acquisition. Et cela va remettre en question ce qui est de l’ordre de la fin et ce qui est de l’ordre de l’utilité.

Il va démontrer que la production et l’acquisition ne sont que des « moyens subordonnés à la dépense » (leur utilité n’est donc que relative), et non une fin (comme le « souci de conservation » pourrait le laisser apparaître).

Ce système n’a jamais été remis en question car ceux qui dépensent sont ceux qui détiennent le pouvoir dont les misérables ont été exclus et qui « n’ont pas d’autre moyen de rentrer dans le cercle du pouvoir que la destruction révolutionnaire des classes qui l’occupent, c’est-à-dire une dépense sociale sanglante et nullement limitée ».

C’est par le potlatch (terme emprunté aux Indiens du Nord-Ouest américain et pratique étudiée par Marcel Mauss) en tant que « forme archaïque de l’échange » que Bataille va nous faire comprendre le caractère secondaire de la production et de l’acquisition par rapport à l’échange.

Traditionnellement, les économistes considèrent que c’est le besoin d’acquérir (le troc) qui est à l’origine de l’échange. Mauss a pu mettre en évidence dans les pratiques du potlatch que c’est au contraire le besoin de la destruction et de la perte.

« Les moins avancées de ces peuplades américaines pratiquent le potlatch à l’occasion des changements dans la situation des personnes — initiations, mariages, funérailles — et, même sous une forme plus évoluée, il ne peut jamais être disjoint d’une fête, soit qu’il occasionne cette fête, soit qu’il ait lieu à son occasion. Il exclut tout marchandage et, en général, est constitué par un don considérable de richesses offertes ostensiblement dans le but d’humilier, de défier et d’obliger un rival. La valeur d’échange du don résulte du fait que le donataire, pour effacer l’humiliation et relever le défi, doit satisfaire à l’obligation, contractée par lui lors de l’acceptation, de répondre ultérieurement par un don plus important, c’est-à-dire de rendre avec usure. »

Mais le potlatch est aussi « destruction spectaculaire de richesses » ce qui le rapproche du sacrifice religieux (égorgement d’esclaves, incendies de villages, …)

Le surplus qui intervient dans les opérations d’échanges du potlatch ne doit pas être assimilé à l’« inflation de crédit de la civilisation bancaire ».

La perte par le don est donc chargée d’une valeur positive qui assure au donateur, noblesse, honneur, rang dans la hiérarchie. C’est aussi la manifestation du « désir de détruire […] reporté en partie sur le donataire ». En référence à la psychanalyse, Bataille rapproche le don du déchet.

Quelles conséquences peut-on tirer de l’étude du potlatch ?

CQFD (l’utilité relative de la production/consommation « non somptuaire »).

4. La dépense fonctionnelle des Classes riches

Bataille va dénoncer la « haine de la dépense » comme « la raison d’être et la justification de la bourgeoisie ».

Il va exposer ce qu’est devenu l’échange avec l’essor de l’économie marchande.

L’échange s’est vraiment développé avec le « progrès des modes de production », lorsque sa subordination à une fin humaine (je comprends : le besoin de perte démesurée inhérent à tout groupe social. Cf. plus haut) a cessé d’être immédiate. En effet, « le principe même de la fonction de production exige que les produits soient soustraits à la perte, tout au moins provisoirement. »
Le système tend à l'acquisition.

Dans le système d’économie marchande règne une certaine stabilité : « les fortunes ne sont plus situées sur un tapis de jeu » : c’est par cette stabilité même, non compromise, qu’elles demeurent soumises au régime de la dépense improductive même si les composantes élémentaires du potlatch primitif toujours vives ont été débarrassées des formes de rivalité ouverte et de lutte.

« Quelques que soient ces atténuations, la perte ostentatoire reste universellement liée à la richesse, comme sa fonction dernière ».
La perte est donc considérée par Bataille comme « l’obligation fonctionnelle de la richesse », « fonction sociale ».

Dans les « sociétés sauvages, où l’exploitation de l’homme par l’homme est encore faible, les produits de l’activité humaine n’affluent pas seulement vers les hommes riches en raison des services de protection ou de direction sociales qu’ils passent pour rendre, mais aussi en raison des dépenses spectaculaires de la collectivité dont ils doivent faire les frais. »

Cette obligation a disparu avec le déclin du paganisme. « On a pu dire que le Christianisme avait individualisé la propriété, donnant à son possesseur une disposition entière de ses produits et abrogeant sa fonction sociale », dont l’aumône et les donations ont été des formes substitutives.

Aujourd’hui, la rivalité est cachée et se développe dans l’obscurité. La bourgeoise étale sa richesse « derrière les murs, conformément à des conventions chargées d’ennui et déprimantes ». Avec la dépense spectaculaire ont disparu également la « générosité, la noblesse ».

« En tant que classe possédant la richesse, ayant reçu avec la richesse l’obligation de la dépense fonctionnelle, la bourgeoisie moderne se caractérise par le refus de principe qu’elle oppose à cette obligation. Elle s’est distinguée de l’aristocratie en ce qu’elle n’a consenti à dépenser que pour soi […] en dissimulant ses dépenses…»

Bataille met en rapport « ces conceptions humiliantes de la dépense restreinte » de la bourgeoisie avec « les conceptions rationalistes qu’elle a développées à partir du XVIIe siècle » et qui vont « dans le sens d’une représentation du monde strictement économique, au sens vulgaire, au sens bourgeois du mot. La haine de la dépense est la raison d’être et la justification de la bourgeoisie : elle est en même temps le principe de son effroyable hypocrisie. »

« Contre eux, la conscience populaire est réduite à maintenir profondément le principe de la dépense en représentant l’existence bourgeoise comme la honte de l’homme et comme une sinistre annulation. »

5. La lutte de Classes

Comment Bataille en arrive-t-il à la lutte de classes ? Il va la qualifier de « déchaînement inouï » où l’on retrouve ce qui reste du « tumulte somptuaire vivant » tandis que les « modes de dépense traditionnels » se sont atrophiés.

En s’en remettant à une « raison qui tient des comptes » la bourgeoisie n’a développé qu’une « mesquinerie universelle ». La vie humaine agitée par ses « besoins irréductibles » ne se retrouve que dans « l’effort de ceux qui poussent à leur extrémité les conséquences des conceptions rationalistes courantes ».

Mais le ver est dans le fruit. On peut repérer dans le potlatch ce qui va porter à la lutte de classes. Dans la rivalité du potlatch, Bataille voit une façon, pour les riches, de s’éloigner de « la nature des hommes misérables ». Cela « ouvre la voie » à l’esclavage, héritage que l’on retrouvera dans le prolétariat.

« Ainsi, la dépense, bien qu’elle soit une fonction sociale [Cf. plus haut], aboutit immédiatement à un signe agonistique [rivalité et lutte] de séparation, d’apparence anti-sociale. »

Dans son souci de rationalité la société bourgeoisie « n’accepte pas sans protester une division qui semble destructive de l’homme lui-même, mais elle est incapable de pousser la résistance plus loin que la négation théorique ».

Si le mot « égalité » est inscrit sur les murs, c’est surtout parce que les maîtres veulent « marquer qu’ils ne participent en rien à l’abjection des hommes employés par eux ».

On ne peut disjoindre ce que recherche le patron par des modes de dépense « qui tendent à l’élever bien au-dessus de la bassesse humaine, et la bassesse elle-même » car c’est de celle-ci qu’il tire ses propres modes de dépense.

Les efforts bourgeois pour l’amélioration du sort de l’ouvrier ne sont que lâcheté et « impuissance — par épuisement — à pousser jusqu’au bout un processus somptuaire ».

Toujours dans cette dialectique des forces opposées, Bataille énonce que la « perte de l’homme pauvre » neutralise le « plaisir de l’homme riche » pour aboutir à une sorte d’ « indifférence apathique ».
En vue de maintenir cet « état neutre » il va y avoir compensation d'« une partie de la dépense qui engendre l’abjection par une dépense nouvelle tendant à atténuer les résultats de la première » — et la classe ouvrière peut même parfois se trouver impliquée dans cette compensation.

Il n’empêche que l’« atténuation de la brutalité des maîtres — qui ne porte d’ailleurs pas tant sur la destruction elle-même que sur les tendances psychologiques à la destruction — correspond à l’atrophie générale des anciens processus somptuaires qui caractérise l’époque moderne ».

La lutte de classes devient « la forme la plus grandiose de la dépense sociale ». Reprise pour le compte des ouvriers, elle peut menacer l’existence des maîtres.

6. Le Christianisme et la révolution

Il est utile, je crois, d'associer à la lecture de cette sixième partie les extraits du livre de Gilles Deleuze consacré à Michel Foucault que l'on peut trouver sur la page " À TABLE " de ce site.
Chez Bataille comme chez Foucault il est question de forme, de forces, de fonction et de sens. Toutes ces notions participent à notre recherche, dans la multiplication des limites, des repères pour faire avancer notre chemin.
Lorsqu'on se décide à ouvrir, il est de l'évidence que l'on n'ouvre pas seulement le cinéma.


Les « misérables » ont trouvé, dans certaines circonstances historiques, des moyens pour lancer des « défis exaspérés » aux riches dans des potlatch, des échanges institués en dehors de toutes formes rituelles. Une issue « exceptionnelle » a été ouverte à ces « convulsions spasmodiques » par « le désespoir religieux qui en était l'exploitation sans réserve. »

Pour Bataille, le culte résume la haine sans mesure qui divise les hommes et  « assume la fonction totale d'opposition des forces de sens contraires ».

[On a déjà vu que cette façon de penser des oppositions de forces en sens contraires parcours tout le texte mais ici elle s'affirme.]

Ce qui donne son sens au Christianisme, c'est une « orgie agonistique mentale pratiquée au dépens de la lutte réelle. »
« Mais l'humiliation chrétienne n'est qu'un épisode dans la lutte historique des ignobles contre les nobles, des impurs contre les purs. »


Au milieu de cette agitation, seul le mot Révolution est porteur « des promesses qui répondent aux exigences illimitées des masses… »

« La lutte de classe n'a qu'un terme possible : la perte de ceux qui ont travaillé à perdre la « nature humaine ».


Quelle que soit l'issue possible à ces convulsions, l'extase religieuse des chrétiens et le mouvement ouvrier, convulsions parmi les convulsions, doivent être considérés « comme une impulsion décisive contraignant la société à utiliser l'exclusion des classes les unes par les autres pour réaliser un mode de dépense aussi tragique et aussi libre qu'il est possible, en même temps pour introduire des formes sacrées si humaines que les formes traditionnelles deviennent comparativement méprisables. C'est le caractère tropique de tels mouvements qui rend compte de la valeur humaine totale de la Révolution ouvrière, susceptible d'attirer à soi avec une force aussi contraignante que celle qui dirige des organismes simples vers le soleil. »

7. L'Insubordination des faits matériels

Du soleil, on passe à l'univers et à la matière …

La vie humaine, la vie sur terre : « telle qu'elle a lieu en fait sur un globe isolé dans l'espace céleste, du jour à la nuit, d'une contrée à l'autre » ne peut être limitée aux systèmes fermés auxquelles des «conceptions raisonnables » voudraient l'assigner.

La vie même c'est « l'immense travail d'abandon, d'écoulement et d'orage » dont les « forces ordonnées et réservées » vont se libérer et se perdre pour des « fins qui ne peuvent être assujetties à rien dont il soit possible de rendre des comptes ». La vie, c'est donc l'insubordination la plus absolue. C'est par cette insubordination qu'un rapport va pouvoir s'établir avec les choses matérielles, dont la splendeur est elle-même sans condition (la « splendeur des choses matérielles » ne dépendrait de rien et serait donc sa propre fin. C'est ce que, pour l'instant, je comprends).

Universellement, les hommes sont engagés dans des processus de dépenses inaltérables malgré la variété de leurs formes (donc indépendants de la forme ? c'est moi qui pose la question) et dont le principe est la perte.

Ce qui anime les hommes, individuellement (Bataille dit « isolément ») ou en groupe, c'est une certaine excitation maintenue à un niveau moyen constant. Bataille définit les « états d'excitation » dans leur « forme accentuée » comme des « impulsions illogiques » rejetant les « biens matériels ou moraux qu'il aurait été possible d'utiliser rationnellement ».

Cela entraîne des pertes, mais ces pertes elles-mêmes sont liées à la « création de valeurs improductives » comme la gloire qui ne va pas sans la déchéance. Le processus est le même (cf. plus haut : n'est pas altéré) même si les formes sont très différentes — « tantôt sinistres, tantôt éclatantes ». Bataille va donner deux cas en exemple : celui de la « fille perdue » et celui de la « dépense militaire ».

Quoi qu'on fasse on n'y échappe pas.

Comme par un jeu avec les mots Bataille passe de la déchéance au déchet et ainsi à la matière, plus précisément la « matière universelle » (Cf. le soleil, plus haut).

La perte réalisée dans la dépense improductive, considérée comme le déchet de l'activité, entraîne l'homme dans le « jeu qualitatif » de la matière universelle. En définissant ce qu'il entend par « matière » Bataille veut faire apparaître les qualités à partir d'un certain jeu : il faut se représenter un rapport entre la matière et l'économie universelle à l'image de ce que le crime représente par rapport à la loi. (il me semble reconnaître ici ce qu'on appelle un rapport d'analogie, mais mon ignorance dans ce domaine est très profonde !)
La matière serait ainsi définie par la « différence non logique » établie dans ces rapports.

Cette valeur improductive qu'est la gloire ne peut être distinguée de celle de la matière en tant que ce qui les qualifie est l'insubordination (cf. plus haut « la splendeur sans condition des choses matérielles »).

Le texte se termine par une sorte de syllogisme :

En écho à cette phrase qui termine le texte en janvier 1933, en voici une de 1949, tirée de l'avant-propos à La part maudite. La forme est différente mais le processus de penser n'est pas altéré :  

« Ce n'est pas la nécessité mais son contraire, le “luxe”, qui pose à la matière vivante et à l'homme leurs problèmes fondamentaux ».

(Texte commencé le 28 juillet 2007. Dernière mise en ligne : 2 août 2007. Corrigé le 16 septembre.)

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