Depuis cette page vous avez accès à la fois, à de la matière "film" (audio-visuelle), à de la matière "écriture".
Mon souci est que cette dernière ne soit pas considérée selon un registre de type commentaire ou analyse de la première.
Si les films sont datés, finis, les blocs d'écriture sont modifiables à tout moment. Certains semblent proliférer plus que d'autres.
Il s'agirait d'élaborer d'autres relations entre audio-visuel et écriture.Vers d'autres formations de savoir.
Je ne sais pas ce que je cherche, donc je ne peux pas le trouver, par définition. Par contre, je vais chercher des "obstacles" engendrant (on le souhaite !) des forces contribuant (on le souhaite !) à la possibilité de produire ces formations.
On est sûr de rien. Il s'agit de poser des hypothèses, de faire usage de l'abduction. Et tenter de renouveler sa "boîte à outils" personnelle.
Le plaisir de pensée. Le plaisir d'avoir (recevoir, accueillir) une pensée.
« … c'est que pour moi le cinéma était fait pour penser et de ce point de vue-là c'est un échec. Je ne vais pas en faire une victoire. Depuis le début, on ne s'en est pas servi, ou presque jamais, pour penser mais pour sentir, ressentir. »
Jean-Luc Godard à Olivier Séguret, in Godard vif, G3J Éditeur, 2015, p. 67.
Le premier obstacle mis en évidence est un passage extrait du Foucault de Gilles Deleuze.
« Les visibilités ne se définissent pas par la vue, mais sont des complexes multi-sensoriels, qui viennent à la lumière. Comme dit Magritte dans une lettre à Foucault, ce qui voit et peut être décrit visiblement, c’est la pensée. Faut-il alors rapprocher cette lumière première chez Foucault de la Lichtung de Heidegger, de Merleau-Ponty, le libre ou l’ouvert, qui ne s’adresse à la vue que secondairement ? À deux différences près : c’est que l’être-lumière selon Foucault est inséparable de tel ou tel mode, et, pour être a-priori, n’en est pas moins historique et épistémologique plutôt que phénoménologique ; d’autre part, il n’est pas ouvert à la parole aussi bien qu’à la vue, puisque la parole en tant qu’énoncé trouve une tout autre condition d’ouverture dans l’être-langage et ses modes historiques. Ce qu’on peut conclure, c’est que chaque formation historique voit et fait voir tout ce qu’elle peut, en fonction de ses conditions de visibilité, comme elle dit tout ce qu’elle peut, en fonction de ses conditions d’énoncé. Jamais il n’y a de secret, bien que rien ne soit immédiatement visible, ni directement lisible. Et, de part et d’autre, les conditions ne se réunissent pas dans l’intériorité d’une conscience ou d’un sujet, pas plus qu’elles ne composent un Même : ce sont deux formes d’extériorités dans lesquelles se dispersent, se disséminent ici les énoncés, là les visibilités. Le langage « contient » les mots, les phrases et les propositions, mais ne contient pas les énoncés qui se disséminent suivant des distances irréductibles. Les énoncés se dispersent d’après leur seuil, d’après leur famille. De même pour la lumière qui contient les objets mais non les visibilités. »
Gilles Deleuze, Foucault, Minuit, 1986/2004, p. 66-67.
(Ajouté le 2 octobre 2025. Dernière modification le 6 octobre 2025)
Chronologie des films
I. TRAVAUX PERSONNELS et DE RECHERCHE
II. COLLECTION « OUVRIR LE CINEMA »
Études filmiques, pour s'engager dans la
praxis, dans le cadre du groupe « Ouvrir le cinéma ».
III. COMMANDES EXTÉRIEURES
- champcontrechamp [Ouvrir !]
- françois moulignat, work in progress [Ouvrir !]
- joël barguil, mosaïques [Ouvrir !]
- Acte d'absence [Ouvrir !]
- L'automobile mode d'emploi [Ouvrir !]
- La jeune spectatrice [Ouvrir !]
- Au cinéma parlant ou les enfants du Havre [Ouvrir !]
- Lamour est un scénario [Ouvrir !]
- Où sont-elles ? [Ouvrir !]
- Évian : une entreprise ? [Ouvrir !]
- Linformatique en liberté [Ouvrir !]
- L'intégration des familles dans l'unité d'hématologie pédiatrique du Pr. Schaison (Hôpital St Louis) [Ouvrir !]
- Le
patronat réel [Ouvrir !]
- Pellicules cherchent ordinateur [Ouvrir !]
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