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    Au cinéma parlant ou les enfants du Havre
    
    Vidéo 8 coul/nb., 84', 1993. 
      réalisation (image, son, montage) : Annick Bouleau
      Production : Le Volcan/Ansedonia (c)
  
    Pour faire un lien vers ce film :
    http://ouvrirlecinema.org/pages/mon-coin/ab/filmo/cineparlant.html
  
  
  
    Clic sur l'image pour accéder au film 
  
À l’origine, il y a la demande de Ginette Dislaire de «porter un regard» sur la semaine des Deuxièmes Rencontres nationales cinéma et enfance organisée au Volcan du Havre 
Cette grande liberté accordée, je l’ai traduite à ma manière par une question : que peut me dire le cinéma sur ce que je vais vivre et filmer, — avec ses  moyens propres — du temps et du mouvement. — ? Comment m’en tenir au cinéma, simplement, en dehors de tout clivage de genre (reportage, documentaire d’auteur, film-souvenir etc...) ?
Quelle idée de cinéma pouvait me permettre de m’engager dans cette découverte? 
— Aux corps et voix des adultes intervenant aux table-rondes, j’ai eu envie d’associer des corps et des voix d’enfants de maintenant. Des discours et des souvenirs d’adultes. Des récits d’enfants au présent. Et par la grâce du montage, dissocier, opposer, comparer, ré-assembler, ce que me disent ces corps et ces voix. Un corps enfant/une voix adulte. Une voix enfant/un corps adulte. Non pas pour construire un sujet que j’aurais pu définir au préalable (c’est le rôle de l’information et de la communication). Mais justement, pour les multiplier. 
Cette petite fille toute vêtue de rouge sur fond de mer. Il y a son silence. Ses sourires esquissés. Le bruit assourdissant d’un remorqueur. Au montage, j’ai laissé tout ça. J’ai fait durer le plan. Au-delà de sa simple fonction d’information sur une enfant me racontant sa version de Maman, j’ai râté l’avion !. L’enregistrement d’un moment vécu, d’une relation. Le cinéma, c’est déjà ça.
Le montage ne m’a donc pas servi à organiser un discours mais à créer des liens, des associations suffisamment libres pour laisser aussi le temps au spectateur d’élaborer ses propres questions sur le rôle et la place du cinéma à l’école, sur les relations entre l’art et le savoir, sur les idées reçues, sur l’initiation, sur l’imitation des grands par les petits, sur ce qu’est le cinéma..... (a.b., 1993) 
 
    
  
Ouvrir le cinéma