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le livre impossible
Tout d'abord,
merci à Yann
Lecacheux qui a mis les premières pages du site en ligne
en 2001, à
Catherine Sautter (EHESS)
qui en a conçu la première
maquette. (a.b.)
À la naissance du site, cet espace était destiné à accueillir
des textes qui, sous leur formes actuelles ne sont pas
destinées à la publication et
qui ne relèvent
pas exactement des orientations d'Olc.
Depuis, la rubrique est vraiment devenue le coin des
amis : indiquer les traces, et le travail, de quelques personnes
rencontrées (au hasard) des chemins.
Les traces de quelques Olciennes :
[J'ai intentionnellement mêlé les
temps et lieux des ateliers. ab.]
L'Autoportrait
cinématographique, par Muriel Tinel
[Télécharger]
Avant propos
Avant de présenter le contenu
de ma thèse, je tiens à préciser
que ma participation au groupe d’Ouvrir le cinéma
a accompagné mes deux dernières années
de recherches et d’écriture. Ce furent deux
années importantes au cours desquelles le travail
solitaire et un peu fastidieux de la mise en forme fut
rythmé par nos rencontres mensuelles. En somme,
mon activité au sein d’Olc a fonctionné
pour moi comme un véritable laboratoire de recherches.
D’abord grâce à l’attitude intellectuelle
proposée ici par Annick Bouleau («Comprendre,
c’est penser à fond») qui m’a
permis de resituer constamment mon propre sujet de recherche
autour de questions plus vastes quant à nos rapports
avec les images (et le cinéma). Grâce également
à certaines lectures importantes, notamment les
écrits d’Umberto Galimberti.
Mais aussi, et plus particulièrement, grâce
à la rencontre avec le travail de Jean-François
Reverdy qui est venu nous présenter son
film et sa recherche concernant le «Vidéo
sténopé». Les questions soulevées
par ce travail ont nourri ma pensée et mon propos
et c’est assez naturellement que le film est venu
enrichir de façon décisive mon corpus.
Ainsi, comme je l’ai fait
en première page de ma thèse, je remercie
tous les membres d’Ouvrir le cinéma pour toutes nos longues et fructueuses discussions. Le
texte de présentation ci-dessous est, à
peu de choses près, le texte que j’ai lu
lors de la soutenance de ma thèse le 10 février
2004, devant un jury composé de Claude Murcia
(Paris 7), Dominique Chateau (Paris I), Michel De
Fornel (EHESS) et mon directeur de thèse, Jacques
Aumont (EHESS/Paris III).
A/ Parcours
Cette recherche, que j’ai
effectuée au sein de l’Ecole des
Hautes Etudes en Sciences Sociales sous la direction
de Monsieur Jacques Aumont, s’inscrit
dans la continuité de mon parcours universitaire
et répond en tout point à un chemin intellectuel
plus personnel. Ce travail est en effet une sorte de prolongement
de mon double cursus en Histoire de l’Art et en
Études Cinématographiques, en même
temps qu’un aboutissement de recherches entreprises
dès l’année de maîtrise. Je
travaillais alors à partir de l’œuvre
de Nanni Moretti quand j’ai localisé la question
qui allait m’intéresser vraiment. C’est-à-dire :
est-ce qu’il existe une spécificité
cinématographique de l’autoreprésentation ?
Et si oui, quelles en sont les enjeux et les caractéristiques ?
J’ai ensuite consacré mon année de
DEA à l’étude de JLG-JLG, autoportrait
de décembre de Jean-Luc Godard. Ce qui m’a
permis d’aborder plus précisément
les différences à établir entre autoportrait
et autobiographie mais aussi d’entrevoir plus clairement
les liens avec la peinture. Puis, partant de là
et des questions soulevées, j’ai décidé
d’élargir le corpus de manière transversale,
et non pas monographique, et d’axer ma problématique
autour des caractéristiques de l’autoportrait
quand c’est un cinéaste, plutôt qu’un
écrivain ou un peintre, qui l’entreprend.
Notamment je voulais me pencher sur la façon dont
l’autoportrait cinématographique se différencie
des autres films intimes, c’est-à-dire essentiellement
du journal filmé et, je l’ai déjà
dit, de l’autobiographie. C’est donc une définition
de l’autoportrait cinématographique que je
cherchais à établir avec cette thèse,
et non un catalogue d’autoportraits de cinéastes,
ou une étude de la représentation de l’autoportrait
au cinéma.
B/ thèse
Avant d’expliquer plus en
détail comment j’ai mené cette recherche
et quelles ont été les décisions
à prendre ou les difficultés à surmonter,
je commencerai par poser simplement cette définition,
qui est donc la thèse que j’entends soutenir
ici.
Bien qu’étant une
catégorie des films intimes, l’autoportrait
cinématographique a la particularité de
ne pas être exclusivement une mise en scène
de l’individu, mais, et surtout, une représentation
du cinéaste par lui-même, dans le rapport
qu’il entretient avec son travail, donc avec sa
pratique du cinéma. C’est-à-dire que
l’autoportraitiste ne se contente pas de répondre
à la question « qui suis-je ? »
ou « qu’ai-je fait, qu’est-ce que
je fais ? » mais plutôt à la
question : « qu’en est-il de moi maintenant
dans le cinéma ? ». Car ce n’est
pas sa personne, sa personnalité ou sa vie privée
qu’expose et revendique l’autoportraitiste
mais un moi-ici-maintenant où le temps et l’espace
mis en scène ne peuvent être que ceux du
film à faire, autrement dit, du film en train de
se faire. En somme, l’autoportrait cinématographique
est une forme de retour sur soi qui, interrogeant le travail
de création et son contexte, vient questionner
le cinéma depuis son principe jusque dans son histoire.
C/ Corpus/Méthode et constitution
Pour arriver à cette conclusion,
il y eut avant tout une phase de recherche proprement
dite qui s’est établie en deux périodes
mais que j’ai abordées parallèlement.
D’une part, un travail de
recherches concernant les théories existantes de
l’autoportrait telles qu’on peut les trouver
en peinture, en photographie, et en littérature.
Travail qui m’a permis de faire le point sur les
approches psychanalytiques et philosophiques le plus souvent
utilisées et commentées, mais aussi de mesurer
l’importance de l’autoportrait dans l’une
ou l’autre des pratiques.
Et d’autre part, mais en
même temps, l’exploration et l’élaboration
d’un corpus. Ayant établi la première
condition d’existence de l’autoportrait, c’est-à-dire
l’apparition du corps de l’artiste dans son
œuvre sous sa propre identité, j’ai
tout d’abord identifié les films qui répondaient
à ce principe. Puis j’ai pu établir,
au fur et à mesure de la découverte des
œuvres, les différences entre les films intimes
et ainsi dégager les thèmes récurrents
de l’autoportrait. Notamment en ce qui concerne
l’existence ou non d’un récit, qu’il
soit au présent ou rétrospectif. Mais aussi,
l’importance et l’intrusion de la vie privée,
ainsi que l’omniprésence ou non du cinéaste
dans son film. J’ai vite remarqué, et cela
était sans cesse suggéré par mes
lectures, que l’autoportrait ne répondait
jamais au système du récit et quittait très
vite la sphère d’un cinéma strictement
intime. Les questions abordées devenaient plutôt
celles d’un artiste mettant en scène sa vie
professionnelle plutôt que sa vie privée.
Le domaine du film à la
première personne traverse différentes sources,
de la télévision au film commercial en passant
par l’art vidéo et le cinéma expérimental.
J’ai décidé de traiter ces sources
absolument sur le même plan, sans aucune hiérarchie
et j’ai ainsi pu mettre en avant aussi bien des
œuvres inédites ou très confidentielles
que des classiques du genre.
D/
Corpus /Lequel et système de classement
Partant de là, dans un souci
de représentativité plutôt que d’exhaustivité,
j’ai cherché une présentation pratique
et cohérente des œuvres qui, tout en partant
des critères autoportraitistes, me permettait de
les situer dans les ensembles plus vastes du cinéma
intime et de l’autoreprésentation du corps.
Ainsi, j’ai choisi d’établir une filmographie
sous la forme de trois cercles concentriques.
Le premier cercle fut mon corpus proprement dit et se compose des six films
que j’ai choisi comme exemples représentatifs : Chantal Akerman par Chantal Akerman de Chantal
Akerman, Autoportrait en 7 tableaux d’Olivier
Fouchard, JLG-JLG, autoportrait de décembre
de Jean-Luc Godard, Un film, autoportrait de
Marcel Hanoun, Berlin 10/90 de Robert Kramer
et Forget me not d’Unglee.
Le deuxième cercle est une sélection de films dans lesquels le cinéaste
joue son propre rôle et dont la mise en scène
a un caractère intime:
- journaux (Dominique Cabrera, Demain et encore demain, Hervé Guibert, La pudeur ou l’impudeur, Rémi Lange, Omelette)- journaux de voyages (Henri-François Imbert, Doulaye, saison des pluies, Sophie Calle et Gregg Shephard, No sex last night, Birgit Hein, Baby I will make you sweat)- autobiographies (Manoel De Oliveira, Porto de mon enfance, Raymond Depardon, Les années déclic)- films-performances (Vito Acconci, Bruce Nauman, Pierrick Sorin)- films expérimentaux (Dietmar Brehm, Christian Lebrat…)- autofictions (Nanni Moretti, Jean Cocteau, Federico Fellini…)- documentaires à la première personne (Johan Van der Keuken, Agnès Varda)
- notes de travail (Al Pacino, Jean-Luc Godard)
- films de repérages ou d’atelier...(Pier Paolo Pasolini, Carnets de notes pour une Orestie Africaine, Notes pour un film sur l’Inde…)
Le troisième cercle
comprend en théorie les films dans lesquels le
cinéaste joue un rôle plus ou moins important
sans pour autant que soit mis en avant un quelconque caractère
intime. On y trouve les œuvres de plusieurs cinéastes
burlesques ou leurs héritiers, ainsi que celui
de réalisateurs-acteurs comme Welles, Eastwood,
Truffaut, Monteiro, Allen, Fassbinder, Gainsbourg ou Cassavetes…pour
ne citer qu’eux.
Ce classement, rendant compte de
plusieurs années de recherches, est une partie
fondamentale de ma thèse. C’est aussi un
outil méthodologique qui, ainsi présenté,
m’a permis de convoquer des exemples divers
et variés
sans qu’une typologie trop rigide et préétablie
interfère. Il était en effet important
pour moi de partir des exemples trouvés pour
construire l’argumentation, et non l’inverse.
Par ailleurs, une fois établi
sous cette forme, on peut imaginer que ce corpus puisse
dépasser le cadre de cette thèse pour s’enrichir
de nouvelles découvertes.
E/ Plan
En ce qui concerne la construction
de mon propos, j’ai choisi de le présenter
en deux parties comprenant sept chapitres.
La première partie,
en trois chapitres, balise en fait le terrain théorique.
Premièrement, il est question
des origines mythologiques du regard et de l’art
imagé à travers les mythes de Narcisse et
de Méduse, qui, chacun à leur façon,
évoquent l’impossible regard porté
sur soi-même.
Deuxièmement, il s’agit
d’expliciter les enjeux de l’image dans le
rapport à soi. Notamment par les caractéristiques
du reflet que renvoi le miroir et son rôle communément
admis dans la construction du sujet. Par l’histoire
de la représentation du corps occidental, ses liens
avec l’appréhension du corps et la culture
chrétienne. Enfin, par le principe du regard dans
la phénoménologie de la perception, telle
que l’enseigne Maurice Merleau-Ponty.
Puis, dans un troisième
point, j’ai exposé la théorie littéraire
relative à l’autoportrait et j’ai présenté
les exemples d’autoportraits picturaux et photographiques
les plus courants.
La deuxième partie
explicite en quatre chapitres transversaux et thématiques
le chemin qu’emprunte le cinéaste autoportraitiste
dans son œuvre.
Le chapitre 4, « les
postures », s’intéresse à
la représentation du visage, du corps et des mains.
Il s’est avéré qu’un mouvement
d’apparition-disparition tend globalement à
faire s’évanouir le visage du cinéaste
dans l’invisible, au profit de la présence
de ses mains prises dans leurs gestes de travail. Quant
au corps, j’ai distingué le principe d’un
corps qui s’expose et ne vaut que pour lui-même,
et d’un corps qui se joue, celui de l’autoportraitiste,
dont l’apparition révèle en fait le
cadre et l’espace du film dans lequel il s’inscrit.
Le chapitre 5, consacré
aux lieux habités et traversés par ce corps-là,
étudie trois groupes d’espace relevant des
lieux intimes et intérieurs, des lieux extérieurs
et communs et des lieux de transition ou de passages.
D’abord j’ai montré que l’espace
privé se transforme, chez l’autoportraitiste,
en espace de travail et notamment en atelier. Que l’espace
extérieur, surtout le paysage et le lieu historié,
deviennent une représentation de l’intériorité.
Que la mémoire individuelle s’établit
alors en creux d’une mémoire collective faites
de lieux communs. Et, enfin, que l’espace autoportraitiste
se jouait surtout dans l’entre-deux de ces deux
zones, autant dans le passage que dans le voyage. C’est-à-dire
dans un espace de transition figurant à la fois
le caractère ni personnel ni strictement extérieur
et correspondant au modèle énonciatif du
cinéaste, puisqu’il est à la fois
le sujet de l’énoncé et celui de l’énonciation.
Le chapitre 6 s’attache quant
à lui à définir ce je énonciatif.
Dans le cadre d’une théorie de l’énonciation
et à travers trois configurations particulières
que sont le regard caméra, le regard semi subjectif
et l’emploi récurrent d’une voix-je,
j’ai pu mettre au jour une énonciation se
repliant sur elle-même, et cerner, par suite, l’expression
d’une subjectivité. Cette dernière
est essentiellement comprise dans l’écart
que met en place la voix-off par rapport au film, ce qui
fait de la voix-je le lieu inévitable de l’inscription
du sujet autoportraitiste. Porteuse d’un je et mettant
en danger la visibilité de l’auteur, elle
figure en effet la mise en écart d’un moi
ne pouvant aborder que de biais sa représentation.
Ainsi, j’ai posé que
l’autoportraitiste est un corps de cinéaste
disparaissant de lui-même au profit d’un espace
filmique intégrant l’en deçà
et l’au-delà de la représentation,
et rejetant son intimité pour venir se montrer
au travail et à la suite, venir montrer le travail
du film.
C’est cette représentation-là
que le chapitre 7 étudie, situant non plus seulement
l’autoportrait dans le cinéma mais le cinéma,
comme support à la fois matériel et historique,
dans l’autoportrait. J’ai mis alors l’accent
sur :
• le principe d’interaction des supports notamment en ce qui concerne l’utilisation du document autobiographique
• les inventions techniques, en ce qu’elles sont un moyen de s’approprier un média
• les frontières artistiques que ne manque pas d’expérimenter l’autoportrait à partir du cinéma, à savoir, l’art vidéo, l’installation plastique et le CD-ROM.
Muriel Tinel, mai 2004.
Contact : m.tinel@free.fr
Ecole et cinema : penser la rencontre, par Paola Martini
[Télécharger] [2 Mo]
Mémoire pour l'obtention du diplôme de Maîtrise soutenu en septembre 2002 à
l'Université Paris VII Denis Diderot, UFR des Sciences sociales,
Filière Conception et mise en œuvre de projets culturels.
Introduction
Le processus de légitimation de l'art cinématographique
par l'institution
scolaire française peut se décrire comme un long et lent
chemin, qui n'a
pas connu une avancée régulière, mais qui s'est constitué
par petits pas en avant, des arrêts et des remises en question.
Entrepris dans les premières
décennies du vingtième siècle, il reste encore aujourd'hui
un parcours ouvert et en question.
Produit de forces sociales diverses, de différents
enjeux économiques,
politiques, théoriques, pédagogiques et
didactiques, la rencontre entre le cinéma et l'école
demeure un laboratoire de recherche et d'expérimentations
et un objet d'étude
vaste et problématique.
Des attitudes méfiantes de la tradition scolaire envers un monde de divertissement
arrogant et séducteur, à l'euphorie des années quatre-vingt,
où,
une représentation
mythique du cinéma, lui attribuait une puissance quasi-magique d'ouverture,
de démocratisation, de force de changement des rapports enseignant-enseigné,
et d'innovation des pratiques pédagogiques, aujourd'hui de nombreuses
questions persistent et les enjeux, les objectifs d'une éducation à l'image
sont à redéfinir.
Quel doit être le statut de l'image pour quelle ait droit de cité à l'école ?
Quels effets et transformations réciproques se produisent de la rencontre
entre le cinéma et l'école ? Quels sont, historiquement et
conceptuellement, les étapes
fondamentales, les dispositifs et les expériences qui ont défini
le rapport entre l'art cinématographique et le système éducatif
français ?
Notre analyse essayera de déterminer dans l'évolution des dispositifs
nationaux, des actions culturelles à l'école, depuis la naissance
de l'école
républicaine
(1879), la présence du cinéma à l'école. Nous retracerons
historiquement l'entrée
du cinéma à l'école pour définir la place que lui
est accordée
en faisant émerger
les enjeux et les questions que le rapport entre l'image cinématographique
et l'éducation sous-entend.
Cette ébauche historique et théorique nous permettra d'aborder
notre objet d'étude
principal — Ecole et cinéma, dispositif-pilier
parmi les actions conduites au plan national,
pour les arts et la culture à l'école — de
le définir, d'en déterminer la place et les enjeux.
Une description détaillée d'Ecole et cinéma,
depuis sa naissance (1994) jusqu'à nos jours sur le plan national, enrichie
par les données recueillies
dans le cadre d'un stage, sur le fonctionnement du dispositif dans le département
du Val-de-Marne (étude de cas), nous permettra à la fois de questionner
les notions d'éducation et d'image — qui
varient et qui doivent être
repensées à fond pour pouvoir en comprendre véritablement
leur fonctionnement et saisir les effets de leur rencontre — et
d'analyser
le fonctionnement d'un
dispositif culturel en particulier dans la relation entre deux partenaires
institutionnels (Education Nationale et Culture), dans la relation complexe
qui s'institue entre le local d'initiatives concrètes et le
global d'une problématique, et dans l'exemplarité de son caractère ouvert,
qui lui permet de reconnaître l'ampleur et la complexité de son
objet (le cinéma),
sans vouloir l'inscrire a priori dans un cadre.
L'évaluation conduite sur le terrain, dans le département du Val-de-Marne,
nous permettra de montrer un autre des caractères essentiels du dispositif,
qui voulant éviter
la simple labellisation ou le programme clé en main,
essaye de refléter la diversité du terrain sur lequel il s'inscrit,
la spécificité de
chaque département, selon les professionnels du cinéma et de l'éducation
qui œuvrent,
selon la situation géographique et sociale du lieu, selon les moyens mis à
disposition.
Ce travail d'observation et de description, dans l'objectif de retracer l'évolution
du dispositif, de donner la parole aux différents acteurs pour faire connaître
leur rôle et évaluer la qualité des initiatives conduites,
s'il
ne peut certes pas apporter une réponse exhaustive à notre question
sur la rencontre entre école
et cinéma, représente un outil d'analyse et de réflexion
qui tente d'ouvrir
une brèche vers des nouvelles perspectives.
Paola Martini, septembre 2002.
Contact :martinip@hotmail.com
s