GENÈSE
au cours des séances
depuis le début
STYLE
à table
carnets de bord
> carnets d'annick
REPÈRES
à lire
constellation
entre nous
> jean oury
> jean-luc godard
> jean-marie straub
> georges didi-huberman
> p. j. laffitte/o. apprill
TERRAINS
TECHNÈ
PLUMES
DANS L'INSTANT
CONFIDENCES
LE COIN DES AMIS
LE COIN D'ANNICK B.
filmographie
CONTACT
RETOUR ACCUEIL
LES WIKI D'OLC
le livre impossible
<<<<<<< •• >>>>>>>
précédent — — — suivant
L’abduction [contexte]
Michel Balat, « De Peirce et Freud à Lacan »,
S-Revue européenne de sémiotique, n° 0, 25 pages,
1989. [Ouvrez !]
« Nous devons à Peirce d'avoir indiqué un mode d'inférence particulier toujours corrélé à cette dimension acritique ou inconsciente. C'est l'abduction. Celle-ci est le mode de production de l'hypothèse et constitue sa conclusion comme possible. Rappelons que les deux autres modes sont l'induction, dont la conclusion, qui est une règle, est probable, et la déduction dont la conclusion est certaine. Disons que la déduction, d'une règle et d'un cas, infère une conclusion, que l'induction, du cas et de la conclusion infère la règle, et que l'abduction, de la conclusion et d'une règle, infère le cas. On peut remarquer aussi que la règle, dans le cas de l'abduction est une sorte d'état limite d'une infinité de règles partielles qui remontent de la conclusion au cas. C'est dire que la règle, dans l'abduction, est efficiente sans être pour cela critiquable sinon par une nouvelle inférence de type déductif ou inductif qui permettrait de valider l'hypothèse et de reconstituer, ou plutôt d'approcher, la règle. »
s