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« Économie générale/Économie restreinte »

À partir de deux textes de Georges BATAILLE :

Disponibles sous le titre La Part maudite, précédé de La Notion de dépense, introduction de Jean Piel, Les éditions de Minuit, collection “Critique”, 1967.

Il n’est pas anecdotique de dire que j’ai été incitée à lire ces deux textes sous l’aile de la psychothérapie institutionnelle et du séminaire que tient Jean Oury à Sainte-Anne, chaque mois, de septembre à juin, depuis 30 ans.

Depuis cinq ou six ans seulement, je fais partie de cette assemblée qui se retrouve chaque 3e mercredi du mois pour vivre, accueillir une parole qui, deux heures durant, construit dans une improvisation et un désordre apparents une structure mouvante de penser.

Jean Oury dit qu’il répète toujours la même chose : c’est vrai et ce n’est pas vrai.

Bien sûr que le montage des idées change : les références théoriques, les récits d’expériences sont articulés différemment. Mais surtout l’atmosphère de la salle, le ton de Jean Oury n’est jamais le même à chaque séance. Et cela fait partie du style, de la base même de la psychothérapie institutionnelle de tenir compte de ce qui ne peut pas s’évaluer, se mesurer, être imposé par des règlements : des échanges de regard, des sourires, des rencontres, des corps qui se croisent, qui habitent un même espace/temps, de la connivence.

Le non-mesurable. Ce qui compte mais qui ne peut pas se comptabiliser, qui est indispensable et qui ne peut être objectivé.

Dès que l’on s’intéresse ou que l’on travaille au plus près de l’homme, que ce soit à l’hôpital, à l’école, dans les prisons, notre réflexion ne doit pas ou plutôt ne peut pas ne pas en passer par là : quand il est question de l’humanité, il est toujours question de logique négative, pas de logique positive.

C’est donc pour développer ce point primordial, essentiel, du non-mesurable que Jean Oury en appelle à Bataille et à la notion d’économie générale (par opposition à l’économie restreinte). Bataille, mais pas seulement : il y aura aussi le jeune Marx, …).

Pendant plusieurs années je me suis contentée des références qu’en faisait Jean Oury. J’éprouve le besoin, au point où j’en suis, d’y aller voir de plus près.

Je vais donc essayer de mettre en relief ce qui me semble nécessaire pour comprendre et interpréter ce qu’entend Bataille par « économie générale » à partir de ces deux textes. Sans perdre de vue qu’il s’agit sur ce site d’Ouvrir le cinéma.

(ab/juillet 2007)


Introduction : Bataille et le monde, par Jean Piel [Ouvrez !]
[Télécharger en Pdf]

La notion de dépense [Ouvrez !]
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1. Insuffisance du principe de l’utilité classique
2. Le principe de la perte
3. Production, échange et dépense improductive
4. La dépense fonctionnelle des classes riches
5. La lutte des classes
6. Le Christianisme et la Révolution
7. L’insubordination des faits matériels

La part maudite

Ces notes de lecture ne concerneront pour l'instant (sept 2007) que la première partie théorique.
Avant-propos [Ouvrez !]
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Première partie. Introduction théorique.

I. — Sens de l’économie générale [Ouvrez !]
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1. La dépendance de l’économie par rapport au parcours de l’énergie sur le globe terrestre
2. De la nécessité de perdre sans profit l’excédent d’énergie qui ne peut servir à la croissance du système
3. La pauvreté des organismes ou des ensembles limités et l’excès de richesse de la nature vivante
4. La guerre envisagée comme une dépense catastrophique de l’énergie excédante

II. — Lois de l’économie générale [Ouvrez !]
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1. La surabondance de l’énergie biochimique et la croissance
2. La limite de la croissance
3. La pression
4. Le premier effet de la pression : l’extension
5. Le second effet de la pression : la dilapidation ou le luxe
6. Les trois luxes de la nature : la manducation, la mort et la reproduction sexuée
7. L’extension par le travail et la technique, et le luxe de l’homme
8. La part maudite
9. Opposition du point de vue « général » au point de vue « particulier »
10. Les solutions de l’« économie générale » au problème présent et la « conscience de soi »

Deuxième partie. Les données historiques. I. « La société de consumation »

I. — Sacrifices et guerres des Aztèques

II. — Le don de rivalité (Le « potlatch »)

Troisième partie. Les données historiques. II. « La société d’entreprise militaire et la société d’entreprise religieuse »

I. — La société conquérante : L’Islam

II. — La société désarmée : Le Lamaïsme

Quatrième partie. Les données historiques III. « La société industrielle »

I. — Les origines du capitalisme et la Réforme

II. — Le monde bourgeois

Cinquième partie. Les données présentes

I. — L’industrialisation soviétique

II. — Le Plan Marshall

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